A Manolete Il était austère, brave, sérieux Son style était majestueux. Il se présentait sous les ovations Dans toutes les corridas, sa passion Combattre et tuer les taureaux. Les spectateurs sur les bancs chauds Admiraient ses gestes précis, hauts Manolete, le yeux percant, le buste droit Attendait avec le plus grand sang froid De combattre ce taureau. Il regardait L'animal dans les yeux et disait je t'aurai Mon vieux. Il était sans peur, d'un courage Sans reproche, pour se protéger de la rage De l'animal qui chargeait avec furie En rugissant. Pour préserver sa vie Une cape, l'épée contre cette masse à deux Cornes. Il devait être sans pitié avec eux Sûr de lui, il frolait la bête aux hurlements Admiratifs des spectateurs, seulement Venus pour le frisson et le sang. Sa gloire Le précédait dans les arènes, sa victoire Attendue. A Islero, il fit face aux taureaux De la miura qui ne faisaient aucun cadeaux Il les savait dangereux, il en avait déjà Tué quatre, hélas, fatigué, il affronta Le cinquième et lui enfonca toute l'épée Malgré tout le taureau réussit à écorner Sa cuisse droite. Le matador tomba Après quelques pas, la vie l' abondonna. Taureau et matador avait fait match nul. Le souvenir de ta gloire demeure, Manolete.