Il suffit d’un rien pour allumer Le peuple qui n’est pas écouté, Alors éclate la violence, les excès, Aux cris de vive la chère liberté. La raison et des têtes sont décapitées, Le sang coule à flot, la foule enivrée Célèbre la victoire de la passion Destructive au nom de la révolution.
Le peuple se réjouit et se laisse faire, Les fanatiques prétendent satisfaire Les besoins de la masse qui silencieuse À nouveau sous le joug de la pernicieuse Tyrannie, attend dans la douleur Que la passion fasse de nouveau malheur.
La terre tourne, des têtes tombent D’autres se réjouissent et montent Au pouvoir, hélas, le peuple est ignoré Et court toujours après la libre pensée.