Moi le psychiatre loin du pays où je suis né, J’ai été sevré de l’eau du Nil qui m’apaisait. J’ai découvert d’autres sources nourricières Qui m’ont protégé des émotions rancunières. J’ai vite compris que la haine est une émotion Inutile et que la violence n’est pas la solution. J’ai partagé cette pensée avec tous mes amis. Et dénoncé les fausses promesses de paradis. J’ai retrouvé en moi le poète qui s’était endormi. Pour faire face aux vicissitudes de l’exode et la vie. Le poète écrit avec son clavier nu d’ordinateur Que les jardins de l’océan, loin du malheur De la violence font les délices de l’humanité Et sont sources fécondes d’amour et de créativité Après un sommeil réparateur, rejetez au réveil L’intolérance et acceptez tout l’amour du ciel.
Mon moi poétique est source de sensibilité Et de compassion, il me permet de rejeter La violence issue de l’égoïsme et la déraison Qui font souffrir l’humanité par tous les temps. Je le répète, la colère, la haine peuvent mener A commettre des crimes contre l’humanité Sous le couvert, de la patrie ou de la religion, Faux prétextes pour décharger nos émotions Négatives et perpétuer les tueries, les bains De sang sans connaître de meilleurs lendemains, Mes réflexions sont-elles inutiles, je ne le pense pas J’espère toujours que le monde changera ici-bas.