Ce matin, je me suis levé en pensant A un dicton mis en veilleuse releyant Une sagesse universelle ignorée Et qui justement dit“ ce qui est passé, Est mort”. Simple, facile, enfantin Mais comment poursuivre notre destin Ses tragédies pour vivre dans la sérénité. La vie a malheureusement sa vérité, Ses joies, ses peines, ses moments De déni, de colère qui mènent au temps Des marchandages, de la tristesse pour arriver A accepter la seule troublante réalité, La mort et son ultime finalité, L’oubli Est pour les morts, les souvenirs sans vie Pour les vivants, notre seule guérisseur, Le temps nous instruit que le bonheur Et la peine ne sont pas en disharmonie Avec succès, épreuves et tragédies.