Au son de la guitare qui déchirait La nuit, elle humait l’air frais, Mélange de citron et de thym Qui lui faisait oublier son chagrin.
Elle aimait la couleur ocre de sa terre Natale qui se fendait avec le crépuscule, La couvant d’affection tandis que sa mère N’avait d’yeux que pour son opuscule.
Une vie simple et douce, sans soucis Qui se régalait des fruits dont la senteur Imbibait sa peau et rehaussait sa vie.
Elle revenait à ce temple du vrai bonheur Pour retrouver les encens de la sérénité Loin de la haine d’un monde en pleur.
Lieu béni, havre sacré où elle se fendait Avec la nature pour visiter ce paradis Présent uniquement sur la terre en Paix.