J’entends le bruissement des feuilles Mortes sous mes pas, symphonie Propre à l’automne qui sous un ciel Gris souligne les variations de la vie Et m’annonce la venue prochaine De la froidure où le soleil se fait Rare et désiré, tandis que les plaines Mornes attendent la venue de mai Pour retrouver le printemps porteur Des bourgeons annonciateurs de la fin Du sommeil et la venue des chaleurs Estivale, je poursuis mon chemin Conscient de la fragilité du temps, Porteur de mes rides et de mon destin.