Le dos courbé sous le lourd poids De vingt siècles de haine, de violence De guerres, la vieille Europe voit Des étrangers qui fuient l’intolérance L’envahir et ses citoyens effrayés Veulent se protéger de cet arrivage Massif qui est en majorité désiré Par des politiciens qui avec l’âge N’écoutent plus la voix du peuple Et ne veulent faire qu’à leurs têtes.
Le sol tremble et les boeufs beuglent Car les oracles ont prédit la défaite Et la colonisation de ce continent Pour les fautes des siècles passés.
Il faut donc laisser passer librement Ces hommes qui refusent l’intégration Et veulent être gouvernés par la charia Qui régnera bientôt sur toutes les nations.
Le dos courbé par le malheur ici-bas L’Europe fatiguée se résigne à son sort Dans l’oubli fâcheux de son identité Judéo-chrétienne et tous ses torts, En disant adieu à sa dignité et sa liberté.