Mon esprit à peine réveillé Après avoir passé une bonne nuit S’est mis rapidement à penser Sur la violence qui afflige aujourd’hui Le monde, au nom de la démocratie, Des religions, des féroces dictateurs, Nous offre des bains de sang, des tueries Qui troublent par leurs visions d’horreur.
Terribles spectacles qui sont présentés Tous les jours comme le pain quotidien Et qui semblent passer sans troubler Nos pensées, nos émotions et nos liens. La violence lointaine, banalisée, acceptée Ne nous intéresse pas, elle nous divertit, Mais entrée par la grande porte non fermée, Elle nous émeut et bouleverse notre vie.
Voilà la réalité, la vérité, adieu à l’égalité Aux beaux mots qui sonnent bien creux, Adieu à l’utopie, les dénis à la poubelle Le temps d’agir est venu, d’ouvrir les yeux, Il faut défendre la République, la belle Dame violée, elle pleure… Ô sacrilège, Ô colère, Ô tristesse, l’Europe s’est-elle Vraiment réveillée face au réel danger Qu’elle a ignoré au nom de la démocratie?