Dans le train qui le menait à Paris Il pensait au passé avec nostalgie Au temps insouciants de sa jeunesse Où il n'avait connu que la tendresse. I Il leva ses yeux tout en épluchant Une orange et remarqua devant Lui une déesse séduisante, d’une beauté Remarquable, Il se mit à rêver Qu'elle était dans ses bras, son coeur Battait la chamade, de bonheur. Il retrouvait sa jeunesse, sa virilité En la couvrant de caresses, de baisers Moment spécial où ils s'unissaient Dans des ébats fougeux pour arriver À cette jouissance qui le sortirait De sa pénible solitude. Il avait fini De manger son orange, l'euphorie Passée, sa vie reprenait son cours Dans ce train vers Paris, sans retour.