Comme au temps passé, à Bruxelles Pas loin du bois de la Cambre, Le calme olympien des étangs d’Ixelles Sous le ciel gris du pays plat chanté par Brel, Brillait de toutes ses lumières la Grand-Place, Loin du pays natal, tous nos souvenirs Mêlés aux bruits continus du boulevard, Le vent soufflait froid et la pluie tombait Sur nos discussions: la dictature à l’ombre Des Pyramides sous le regard du Sphinx, Muet au nez cassé, Bonaparte en Égypte, Champollion, la pierre de Rosette, Le massacre des mamelouks, Muhamad Ali, La porte ouverte aux étrangers, Alexandrie La Cosmopolite, le Caire, le petit Paris, Le fanatisme des frères musulmans, La révolution du 23 juillet, l’exode des étrangers, Des juifs, la rancoeur, les larmes de tristesse, Mais loin de la vallée du Nil la liberté.
Un chant doux et harmonieux qui plaisait À nos oreilles, le brouillard dissipé, rien À regretter sinon le bleu de la Méditerranée Toujours aussi affectueux et chaleureux. Souvenirs sans nostalgie ou tristesse D’une jeunesse qui ne reviendra plus Mille pensées d’un temps à jamais disparu Et partagé avec mes amis Jean-Paul et Miro.