Moi qui ai connu le radieux soleil D’Héliopolis et les nuages du ciel Gris du pays plat, tant chanté Par Jacques Brel, j’ai enfin trouvé La paix sous les quatre saisons De la ville de Chicago dont le nom Dérive de la langue des indiens Et signifie bêtement oignon. Je tiens À le dire au monde, à tous mes amis Et le souligner dans ma poésie Que le vent qui souffle sur la ville Est celui de la tolérance, loin du Nil Et de la haine des frères musulmans Ou des querelles entre les flamands Et les wallons qui divisent au lieu D’unifier. Je dirai qu’il vaut mieux Subir le vent glacial et les chaleurs De ma ville que d’affronter le malheur, Les insultes, les avanies habituelles Des intolérants aux langages cruels, Ou la haine meurtrière des racistes Et l’autocratie vicieuse des fascistes. Moi qui connait aujourd’hui la liberté, Je continue à puiser dans la sérénité Mon inspiration poétique dans ma cité Préférée et à dénoncer les émanations Maléfiques de toutes les religions Ou doctrines qui poussent à tuer Au lieu de comprendre et d’aimer.