Je remarche sur les pavés de cette cité En pensant aux jours où sans peur J’ai vécu libre dans le bonheur Explorant cette ville, son Îlot Sacré
Dés ma première rencontre avec la chute Des feuilles et un ciel gris nuageux Contrastant fortement avec les cieux Ensoleillés de mon pays natal l’Egypte.
Je revois la Gare du Midi nouvellement Refaite pour l’Exposition Universelle, L’Atomium, le parc et la rue de Belle Vue où j’ai habité, mon cheminement
Le long des étangs d’Ixelles, mes visites Dans les Jardins de l’Abbaye de la Cambre, Assis sur un banc de bois à l’ombre D’un vieux chêne, je pensais au mérite
De ce pays qui m’avait donné asile Et empêché de sombrer dans la solitude En m’aidant à completer mes études De médecine. Je revois Bruxelles
Avec joie et reconnaissance, sur ses pavés Résonnent la nostalgie des jours anciens Comme si j’etais transporté par un magicien Vers la Grand-Place, la rue des Bouchers
Et ses nombreux réstaurants, les Galeries Saint Hubert où je déguste des pralines Neuhaus, puis je retrouve la rue Marché Au Herbes où j’ai résidé en harmonie
Avec ma femme avant de quitter ce lieu Chèr à mon coeur. Me voilà, côtoyant La Cathédrale Saint Michel et descendant Vers le Mont des Arts ,merveilleux
Spectacle de cette ville devenue capitale De l’Europe, ouverte à tous les citoyens Du monde et qui par tous les moyens Essaye de demeurer constante et égale
A elle même malgré les changements Démographiques qui menacent son identité. Ma rêverie s’arrête en arrivant sans me presser A la Place Royale puis au Petit et Grand Sablon.
Je chine avec plaisir avec ma femme le samedi Puis déjeune au Grain de Sable, qui a fait peau Neuve, une viste chez Wittamer pour des gâteaux, Un expresso et me voilà prêt à affronter mon Amie.
C’est grâce à toi que je me suis libéré de la peur C’est grâce à toi que j’ai connu l’amour C’est grâce à toi que je vis dans le bonheur.