Cette plaie ouverte que porte l’humanité Depuis des millénaires, va-t-elle un jour Guérir ou va-t-elle continuer à décharger Son virulent venin de haine contre l’amour?
Pourquoi laisser faire l’odieuse violence Qui dans joie fait malheur et se réjouit, Complice de la cruelle égoïste indifférence Qui se fait bronzer sous le soleil qui luit,
En écartant la fraternelle bonté les armes Au poing pour programmer l’ignominie De la haine en se félicitant de voir les larmes Versées face à l’odieux massacre de la vie?
Ne vaut-il pas mieux éliminer les venins De la violence qui empêchent la plaie De guérir et de prendre les chemins Harmonieux qui conduisent à la paix.