Son sourire, sa candeur, son innocence Firent la joie de sa famille à sa naissance Elle embellissait et grandissait protégée Par l’amour de ses parents bien aimés, Le mal, un matin, l’attaqua par surprise, Les médecins lui dirent en toute franchise Qu’elle devait faire face à l’inévitable tort, Et quitter ce monde en acceptant son sort. Impuissante de se révolter contre ce destin Elle pensait à la douleur des siens, les liens Qui les unissaient, dissolus, neuf années De bonheur disparues très vite en fumée. Elle regrettait d’abondonner ses parents, Avec la peine qu’ils porteraient longtemps. Elle partirait triste, sans soulager leur douleur, Contente de les retrouver dans le bonheur