Beaulieu-sur-Mer, en juin cet été Des senteurs et souvenirs passés Vont resurgir entre des amis, Tous nés, au bord du Nil et réunis Pour retrouver de fortes émotions Générées au pays des pharaons.
Dispersés, ils se sont retrouvés Grâce à la constance de Roger Parti dans la froidure de janvier En prenant cet inévitable sentier Qui mène à l’éternité. Les années Passent : les senteurs du jasmin Du foul, des falafels sur le chemin Demeurent et l’arôme du café, l’appel Du muezzin pour la prière, le continuel Brouhaha du Ramadan ont marqué Notre mémoire collective d’un passé Révolu, toujours présent en nous. La vie Avance à petit pas, sa douce mélodie Avec ses moments de tristesse, de joie Et d’oubli supporte encore une fois La réunion de l’amitié, loin des relents De l’intolérance qui règne actuellement.
Terre de notre enfance, nous avons été Désaltérés par l’eau du Nil, fleuve sacré Qui a vu partir, Moise, Claudie, Marcel, Bruno, Jacques, Joseph, Maurice, Fadel, David, Vico, Gérard, Elie et bien d’autres. Et à qui le psychiatre, l’apôtre, l’ami De la paix dédie simplement sa poésie Pour que vivent ensemble les trois religions Dans l’harmonie ressentie dans nos réunions.