La terre tourne stoïquement Sous les regards du ciel Nous avançons hardiment. La neige tombe, les enfants S’amusent tout en criant La terre grelotte de froid Assise auprès du feu, tu souris Malgré la violence, tu gardes ta foi L’espérance demeure qu’un jour La tyrannie va s’éclipser Céder le pas à la fraternité.
Un autre paysage, les premiers Bourgeons, la fraîcheur du printemps Le retour des feuilles sur les arbres Dénudés, le clin d’oeil du soleil Sur ton visage reconnaissant Que le mal n’a pas disparu Pernicieux, toujours présent, Les orages, l’éte, les révolutions Le sang coule à flot, le fleuve se tarit L’herbe jaunie se redresse À la recherche de la démocratie.
Le soleil le bronzage sur les plages, L’insouciante indifférence, la rage Se côtoient sans l’accord des étoiles Les nuits ne portent pas conseil Les feuilles tournent au roux Les hommes écrasés comme des poux Le poids de la souffrance, la douleur La terre bouleversée par le deuil Ta peau de soie bronzée aussi belle Ton sourire rassurant se renouvelle À la poursuite de la tolérance.
Les mêmes souhaits, les mêmes refrains L’espérance de paix, le quotidien La vie se perpétue face à la mort Là reside le royaume de la paix La marche continue vers l’éternité.