Voilà, une année que tu es partie Silencieuse, après une longue vie, Dédiée à tes enfants, ta famille. Après ton départ de cette terre du Nil Où tu étais née, mariée et éduquée Tu t’es mise, toi l’exilée, déplacée, Contre ta volonté, à suivre le chemin Qui avait été tracé par le destin. Heureuse, tu l’étais, de retrouver Tes enfants qui avaient dû quitter Ce pays qui ne voulait plus d’eux. Tu travaillais dur, tu parlais peu, Ta devise préferée, le silence Est d’or, la parole d’argent, ta réference, A réglée ta conduite et a éclairé Toute ta vie, ton sourire de bonté Transmettant la chaleur de ton coeur, De ton amour, présents à toute heure Pour nous, tes enfants. Maman, un an Est passé, ce sourire vient maintenant, De cette étoile qui brille tous les soirs, En toutes saisons dans le ciel noir, Pour nous assurer que tu continues A veiller sur nous par-delà les nues. Ô douce Maman, tu nous manques.