Ô femmes, je vous dessine voilées, Non pas pour vous priver de la liberté Mais pour rappeler au monde la noblesse De votre juste cause et la tristesse Que je ressens à vous voir toujours Enchaînées par ceux qui jusqu’à ce jour Vous empêchent de vivre librement Et d’atteindre de nouveaux firmaments.
Ô femmes voilées, déchirez le voile Millénaire de la peur et que la toile Qui vous est imposée, symbole odieux De votre servitude soit brûlée, pardieu Pour éradiquer l’ignorance et la terreur Qui vous empêchent de jouir du bonheur Inné de la liberté dont vous êtes privées Par des hommes de mauvaise foi.
Ô femmes voilées, il suffit d’oser. Brûler, le voile pour vous libérer De la servitude et de l’esclavage Que vous font subir avec outrage Des hommes qui au nom de la loi Rejettent avec cruauté votre droit De choisir et de vivre en liberté Egale à l’homme, sans être violée.