Ô nuits ténébreuses, Ô profonde mélancolie Vous avez pénétré subrepticement mon âme Et emporté la joie de vivre en tissant une trame De noirceur qui a couvert le soleil de ma vie.
Au fond des abysses, vidé de mon énergie J’ai perdu l’espoir de revoir le ciel azuré et gai Ou de goûter les mets préparés par ma désirée Qui impuissante se désole à subir mon apathie.
Véritable supplice de Tentale, les longues nuits Sans sommeil m’ont privé du nectar de l’amour, De la saveur de l ‘ambroisie disparus aujourd’hui.
Pourtant par moments, dans mon moi torturé, Je percois cette lueur d’espoir qui scintille Et me guidera vers les chemins de la sérénité.