Ô terreur rouge, Ô terreur noire, N’êtes--vous pas écœurés d’agir par devoir En assassinant des êtres sans destin Qui hélas se trouvent sur votre chemin, Et de penser que vos crimes sont autorisés Par des lois qui nettoieraient l’humanité De la vermine. Possédez-vous l’unique Vérité…que partout l’ordre publique Doit se plier à vous, un monde sans cœur, Sans âme, réglé par des lois de l’horreur?
Ô terreur rouge, Ô terreur noire, Bourreaux sans merci, cessez de croire Qu’il suffit de détruire le mal pour créer Un monde parfait où régnera la paix Sur la terre. Propos mensongers, utopie, Bouffées délirantes d’un pseudo paradis Terrestre basé sur de fausses croyances Qui piétinent le respect de la différence, La sagesse de la tolérance, le courage De la liberté en arrosant leurs carnages.
Ô terreur rouge, Ô terreur noire Vous êtes les démons de l’humanité, Et de la violence dont il faut se libérer.