Ô mon ami, toi qui est né à Alexandrie, Te souviens-tu des temps anciens Où le soleil de la tolérance et le bien Qui ne fait pas mal régnaient sur ta vie.
La belle Aphrodite a disparu, emportée Par les vagues marines vers des rivages, Lointains d’où elle voit le sombre visage De l’intolérance que porte ta ville aimée.
Ô mon ami toi qui gardes dans ton coeur Le soleil de la cosmopolite tolérance D’Alexandrie qui t’a vu mûrir et sans peur
Partir pour garder ta liberté d’expression Loin de la brutale tyrannie des islamistes Qui font du mal à ta ville et toute la nation.