Ô vous mes très chers amis, ma vie S’est enrichie de vous avoir connus Sous un ciel clément nous avons bu, Et ri sans la moindre disharmonie.
C’était au temps de notre jeunesse Insouciante, de l’amitié, de la rêverie, De l’idéalisme. dans la douce mélodie Du bonheur, l’oubli de la tristesse.
Sous le silence de la nuit, le soleil D’autrefois n’est plus mais la chaleur De notre amitié fait mon bonheur Encore sous n’importe quel ciel.
Les vents de l’intolérance nous ont Dispersé, mais les alcyons de l’amitié Qui nous ont uni dans une fraternité Bénite et sacrée sentent toujours bons.
Ô vous mes très chers amis, j’écris Avec joie ce poème que je vous dédie En vous remerciant d’avoir fleuri ma vie.