Pense aux enfants sur le carrousel Les cris de joie, l’insouciance réelle Sous la lumière du jour la jeunesse S’éclate et le rêve efface la tristesse.
Pense aux enfants privés de bonheur Sous le ciel un monde de malheurs Les a privé de la belle insouciance, Orphelins affamés par la malveillance.
Pense aux mères violées et mutilées Par une soldatesque folle écervelée Qui saccage, brûle et tue pour voler Et nuire sans aucune honte ou regret.
Pense à l!indifférence des gros ventres Qui heureux de l’argent qui rentrent Dorment joyeux du mal qu’ils ont fait, Hommes, femmes et orphelins tués.
Pense à un monde qui s’aime et vit En paix qui a enfin compris que la vie S’épanouit et se réjouit sans la violence Source de malignité qui tue la bienfaisance.