Poète, prends vite ta lyre pour Lui dire que mon pauvre coeur, Solitaire est privé du bonheur De lui affirmer mon amour.
Poète, dis lui que je dois prendre En patience ma solitude, mon désespoir, A qui sans regret je dirai au revoir Dès son retour, pour reprendre,
Ma vitalité et le goût à la vie. Poète, en attendant, je suis attristé Et mon coeur, sur lui même s’est replié Dans l’attente de retrouver le paradis
Perdu et retrouvé que tu as si bien décrit. Poète, je ressens déjà sa douce haleine Rafraichissante sur mon cou, ma peine Partie, ses baisers m’ont redonné la vie.