Salut, Ô toi la belle inconnue Qui par une chaude journée D’été te promenais dévêtue Cheveux au vent, vers le ciel Tes seins pointues souriaient De bonheur, libres au soleil. Les douces vagues caressaient Sur la plage tes pieds menus Qui se moussaient de plaisir. Sans complexe, tu respirais nue En souriant, séduisante à ravir Ta liberté acquise récemment Après des siècles d’oppression. Ravies,les étoiles du firmament Te chantaient avec passion Le bonheur à cueillir au bord De la mer émue et émerveillée.
Salut, Ô toi la belle inconnue Tu as enfin trouvé ta liberté Qui depuis longtemps t’était due, Elle est belle, chère, précieuse, Fragile et menacée par l’égoïsme, La mauvaise foi, les odieuses Machinations, le vil ostracisme Des hommes qui n’ont pas de respect Pour elle, toujours prêts à mentir, Partir en guerre, opprimer, tuer, Saccager, détruire et la faire souffrir. Sois donc vigilante et transmets là à tes enfants pour qu’ils la chérissent Et défendent de ses ennemis ici-bas.