Né l’été sous le signe de la vierge Portant bien les septantes berges Il contemplait le soleil couchant Qui disparaissait derrière l’horizon. La beauté de ce tableau caressait Son coeur avec des rameaux de paix Qu’il voulait distribuer à tous les êtres Meurtris par la haine pour permettre L’arrivée d’une brise d’espérance. Qui retirerait les épines de souffrance Incrustés dans la chair des martyrs. Il aurait voulu suspendre le coucher Du soleil pour conserver la sérénité Ressentie et faire disparaitre les plaies De la Terre en rêvant d’établir la paix. Simple songerie, utopie, d’un homme Agé regardant le crépuscule sans même Réflechir à l’impossibilité de son voeu, Fonder un monde où seuls les noeuds De l’amitié, la fraternité lieraient les nations Pour éviter à notre Terre son annihilation Et la libérer de la destructivité des émotions.