Un ciel azuré, une sereine harmonie à la vue de ton ombre toute nue, Mon cœur a tressailli de te voir dévêtue Assisse au bord de la rivière, le paradis.
Ô belle inconnue, au corps félin à l’ombre d’un sage chêne, le soleil A marqué ton dos d’un éclat vermeil, Au parfum de roses sur tes seins.
Hélas, de tout ce spectacle d’antan Ne demeure qu’un souvenir lointain Que le poète protège dans le temps.
Demeure préservée dans mon cerveau Ta grâce qui au crépuscule de ma vie Porte la pureté de l’amour et son flambeau.