Ma cousine Nini me prenait Avec ma soeur ainée au lycée Je marchais en compagnie de sa voix Tendre et douce toute à la fois Qui me rassurait à l’aller, aussi Bien qu’au retour de l’école et si J’étais turbulent, elle me parlait Gentiment sans me réprimander. Ces premières années d’écolier Aux souvenirs vifs, particuliers Remplis de tendresse, de naïveté Je les retrouve à la fin de la journée Avec l’innocence de mon enfance Qui me donne bonne conscience Et le courage d’affronter serein Les obstacles semés sur le chemin De ma vie. Douces Maman, Nini, Claire, ma femme, ma petite fille Abi Trois femmes, une enfant, aimées Et bien vivantes dans mes pensées.