Des cris spontanés Le jour béni où tu es née Et la vie se poursuit Quatre années depuis Tu grandis et embellis Et moi je passe au ralenti. Tu parles, je souris Je réfléchis, tu bondis Le soleil luit en ta présence La joie se cache en ton absence Tu parles, je t’écoutes Nous prenons la route Tu te laisses guider Sous le soleil de l’été, Les feuilles mortes de l’automne, Le froid, l’hiver monotone Cède le pas aux bourgeons Tu raisonnes, les leçons Continuent au nom Des bonnes des traditions, De la famille, de la nation. Tu continueras à grandir Un jour, je dois partir Et du haut du ciel bleu Je verrai tes beaux yeux Devenus les phares de la sagesse De la tolérance et de la tendresse.