Ô toi l’ami qui m’a exclu de ta vie Tu m’es apparu en rêve pardi. Je marchais à tes côtés silencieux, Toi le beau causeur qui m’a dit adieu Dans un moment de colère, tu écoutais Le murmure des vagues et tu humais L’air antique de la Méditerranée.
J’ai compris que le temps de l’Aliyah Était venu, car dans la diaspora Tu te sentais triste et malheureux. Tu voulais terminer ta vie heureux Sur la terre sainte de tes aïeux Et réaffirmer ta judéité que tu avais Quelque peu négligée mais jamais Oubliée .Dans le silence de la nuit, Le rêve m’a réveillé tout content Que tu aies enfin trouvé la sérénité.