Le sommeil qui ne te vient pas la nuit, Les pensées qui te tourmentent l’esprit La peur qui t’enlève le goût de la vie Féroce et sans pitié, elle te poursuit.
Des pensées, des émotions passées Te visitent et s’installent dans ton lit Sans la moindre gêne et tant pis Pour toi si tu demeures éveillée.
Tu voudrais tout oublier: les démons Du passé, la grande guerre, les nazis Et qui t’en empêche dans le présent?
Toi, l’enfant qui vivait dans l’insécurité Vulnérable, fragile et qui recherche Encore aujourd’hui à être bien aimée.