Vous parlez de votre douleur Sans pareil que j’écoute assis Silencieux. Vous dites que la vie Est difficile et que le bonheur
Vous est inconnu. Vous ruminez, La mort vous parait bien belle Et quitter ce monde injuste, tels Sont les sentiments que vous exprimez
Pendant que je hoche la tête de temps En temps compatissant à votre douleur. Je suis vos morbides pensées, la peur De passer à l’acte, les réels tourments
Que vous ressentez. Peut-être pensez Vous que mon silence est de l’indifférence, Et qu’il n’y a plus d’espoir, ma conscience Me trouble, vais-je vous autoriser
Ou bénir votre départ. Non, je réagis. Je vais vous aidez à retrouver goût A la vie, l’espoir est là, bien sûr tout N’est pas perdu, bientôt l’harmonie
Sera rétablie avec l’amour, l’espoir La foi pour amis. Vous me regardez Incrédules avec vos beaux yeux attristés Je perçois un arc-en-ciel, au revoir
A l’ouragan destructeur qui souvent Fait malheur. Vous reviendrez la semaine Prochaine pour parler de vos peines. La joie, le bonheur reviendront avec le temps.