Je l’avais vu courbé au coin de la rue Il me dit tristement qu’il s’était battu En Iraq, que sa femme et ses enfants N’étaient plus avec lui, maintenant Il buvait juste pour survivre, sans Se soucier du passé, de cette guerre. Il se sentait traumatisé, lui qui naguère Marchait la tête haute avec dignité N’était plus qu’une loque déchirée. Il me pria de comprendre sa déchéance. Je le quittais attristé par mon impuissance A l’aider. Je me demaandais à quoi avait Servi son sacrifice, juste à vivre sans paix.