Une caresse sur mes blancs cheveux Et me voilà tout naturellement heureux De servir de coussin à ma petite fille Abigail qui n'est pas toujours tranquille.
Ses doux cheveux bouclés frôlent Mon visage qui adore mon rôle De vieux pépé devenu portefaix Pour mon petit ange aux yeux de fée.
Elle est pour le moment la maîtresse De mon cœur, au revoir à la tristesse Et bienvenue à la superbe magie De cette câline descendue du paradis.
Avec grâce, elle se laisse photographier Pour saisir un moment de spontanéité Qui demeurera ancré dans sa mémoire Le jour où elle ne pourra plus me voir.