Sous un ciel gris mauve Chicago se réveille Frissonnant de froid Et… seul avec mes pensées, Je m’abrite dans ma poésie Pendant que le tonnerre gronde, Je dialogue avec ce moi. Incapable de changer la réalité Et la barbarie du monde. L’ignorance cruellement Frappe le cœur de l’humanité Qui ressent un grand chagrin Face à sa continuelle impotence à éliminer la haine et la peur Disséminées sur le chemin Et qui poussent à la violence. Hélas, nous abritons la dualité Du mal et du bien, duplicité Qui a des conséquences Heureuses ou malheureuses Durant notre court séjour Sur la terre. Un faible rayon De soleil sur le ciel mauve gris Apparaît, courte éclaircie Dans un monde tourmenté Incapable de garder la paix.