Violence, tais toi, tu propages la haine Et réclames plus de sang; le supplice Des torturés, des crucifiés, complices Tous d’un même crime et sous la peine
D’avoir crié :vive la justice et la liberté. Il est des parfums d’injustice qui flottent Dans l’air depuis l’antiquité; ils ôtent Aux hommes la paix et la douce sérénité.
Horrible, démoniaque violence, tu sèmes L’ignorance, l’intolérance, la sauvagerie, Les préjudices, l’arbitraire, la tyrannie, La souffrance, les guerres parmi les hommes.
Horrible, démoniaque violence, tais toi, Que les hommes respirent les senteurs De la liberté, la justice, l’égalité et le bonheur De l’universel amour, sans la violence et l‘effroi.