Il ne me reste que des souvenirs De cette terre qui s’est retournée Contre ses enfants pourtant bien nés. Juifs du Nil, il était temps de partir,
Vous qui viviez depuis des générations Là, vous avez été trahis par la mère patrie, Et ce que vous pensiez être le paradis, N’était qu’une pénible et cruelle illusion.
Vous êtes parti le cœur serré, vous avez Pleuré au début sans arrêt, mais le temps A passé, loin du Nil, vous avez trouvé la paix.
Les nuages de tristesse se sont dissipés. Le bonheur revenu sous le luisant soleil De la liberté, a béni votre cœur de sérénité.