Nulle griffe ne sort des pattes satinées Et plus ne le verrai mon tigre bondissant, Pianoter sur mon cœur en ce jour finissant ; Il a sonné ! le glas des tendres hyménées.
Ô comme il éclairait mes studieuses journées ! De féline présence au charme tout-puissant, Il portait fièrement le prénom ravissant De Stan, mon compagnon de ces dix neuf années.
J'ai vu ses yeux dorés m'adresser un clin d'oeil Ultime facétie adoucissant mon deuil Car c'est en mes pensers qu'à présent, il s'étire.
Au bout de mon jardin où pleure l'olivier En son dernier sommeil repose mon greffier ; Dans un rai de soleil ... moi, je le vois sourire.