D'un roman de Balzac, voici l'ultime page ! Lors sur le banc du parc où glane l'écureuil J'ai, d'un geste discret, oublié mon recueil, D'un complice abandon à dessein de partage.
Entre ses vieux feuillets, oserai-je un message Comme on bague un oiseau pour fêter son accueil ? Porteur d'émotion dont je me fais le deuil, Ô connaître le coeur sensible à cet ouvrage !
Car le livre nous laisse un parfum doux- amer ; Laissons-le devenir la bouteille à la mer ! Que revive la fable ou le conte éponyme !
Sous un regard nouveau l'éclat du lys est sauf, Irradiant encor la Dame de Morsauf,* Tel un trésor offert au passant anonyme...