Mêlant sa fantaisie à nos rires moqueurs Il semble descendu d'une étrange planète, Quand il offre ses vers ne tournant que sa tête, Son vin de poésie affadit nos liqueurs.
Doué d'une amnésie éludant les rancoeurs, Il colore nos ciels sur sa toile d'esthète. Face à ce marginal, Landernau s'inquiète En prêtant l'hérésie à ses mots, ses langueurs.
Et s'il reste un divan où s'épanche le doute Créant l'illusion d'une âme qui l'écoute Lorsqu'il se sent bien seul, c'est celui de Lacan.
Le poète a toujours dérouté sa famille Comme autrefois en Chine, il naissait une fille ; Est-il en sa tribu...le dernier Mohican ?