Mélange de rudesse et de douceur latine, Tu maquilles ton ciel de Goult à Cucuron Où pleure la fontaine ornée au mascaron Fleurant le lavandin que l'abeille butine.
Oublieux des rochers ocrés de Roussillon Tu reviens à Lacoste où la pierre – ô Justine !* Est rougissante encor de braise libertine Qu'attise le couchant d'un rien de vermillon.
Luberon ! Ainsi que l'on écrit un serment de jouvence Quel peintre, en ton décor, n'a posé ta couleur, Ta lumière au zénith vibrante de chaleur ?
Et l’Étranger repose en terre de Provence* Près de Bosco, la stèle offerte au romarin Où serpente la combe au cœur de Lourmarin.