Qu'ils sortent des beaux-Arts, d'usine ou d'hypokhâgne Ils font de leur sommeil un rendez-vous fêtard Pour bâtir sur le zinc des châteaux en Espagne, Longtemps, comme un illustre, ils se sont couchés... tard" ... Ils me disent bonjour quand je dis au-revoir Jusqu'au petit matin, ces libertins fantasques Se piquent de musique accrochée à leurs basques. Et moi j'attends Morphée aussitôt qu'il fait noir.
Ils sont là, pétillants, aux prémices du soir In vino véritas, ils ont tombé les masques, Epaté les amis de leurs dernières frasques, Coloré cent discours d'un utopique espoir.
Chers vagabonds de l'ombre où Sélèné vous berce ! Surtout ne m'en veuillez si je choisis l'inverse : Le soleil, l'or des blés dans les champs alentour.
Ô projets délirants, viendrez-vous à éclore ? Ou fondre comme neige aux lueurs de l'aurore Ce qui se dit la nuit voit-il parfois le jour ? ... A l'heure du laitier, y croirez-vous encore ?