Quand la rose posthume au jardin vient répandre Sur les feuillus le sang des lendemains de fête, Lorsque l'été n'est plus que rêve de Cassandre, A regret le soleil assume sa défaite.
Au-dessus des forêts aux teintes palissandre Je vois se profiler l'escouade parfaite Et criante des grues aux costumes de cendre, Inlassables migrants au Der faisant retraite...
Ces airs de nostalgie que la saison égrène Ne troublent pas le pic martelant le grand chêne Quand l'insecte et la fleur s'unissent dans le deuil.
De fruits abandonnés le merle se régale Tandis que la mésange en la brise automnale Zinzinule l'espoir à deux pas de mon seuil.