Quel plaisir ce matin de goûter quelques figues, A mes côtés Bastet, féline au regard vert Jalouse ton poème à mon amour offert, Quand tes mots sont l'écho de nos tendres fatigues.
Je t'attends - Ô César ! sur fond de mosaïques Pour la Gaule quérir, tu quittes mon désert, Où je sais un chacal qui rit de mon enfer As-tu dompté mon cœur tel le Nil en ses digues ?
Viendras-tu déposer, las de tes jeux guerriers Au pied de mon palais tes ors et tes lauriers Retrouver sur ma peau le parfum de la myrrhe ?
Laisse tes pas franchir les Portes d'Orient ! Et me donne entre tous ce présent souriant : Un baiser sur ce nez que le tout le monde admire.