De mon coeur étouffé le printemps a peine, A peine à saisir le chant de l’oiseau Ce colibri d’acier.
Mes pieds sous les feuilles du passé de l’an, Avancent sourdement, J’erre et cherche Dans ce cimetière d’hier et d’aujourd’hui, Ces âmes sous la pierre enfouies La pierre gravée de lettres mortes De densité de l’être évanoui, De cette chair anhilée, broyée, Ces esprits limogés dans la terre, Prisonniers, enfermés Tout comme moi de la vie.