Comment maintenant se pourrait-il ? Alors que je les croyais tous viles, Qu’un homme que je ne connais même pas Mette ainsi mon cœur de glace en émois.
Mon cœur est trop lourd Galvanisé par un maudit amour D’un homme qui ne m’aime même pas Qui a mit mes sens en émois…
Durant toutes ces longues heures D'absences cruelles Mon corps s'éprend d'une douleur Qui sans cesse se renouvelle.
Elle perce lentement mon coeur Comme un poison qui s'insinue Dans mes veines sans candeur Pour mettre mon esprit à nu.
La me vient la pire des sensations Celle de dangeuresement me laisser Dans mes sombres réflexions Comme un cadavre couler.
Une pauvre enveloppe charnelle Qui vagabonde dans le temps Cette errance éternelle Quand tu es absent.
C'est une dépendance mortelle Qui lie mon esprit à toi Une langueur continuelle Quand je suis loin de toi.