Je contrôle mon cœur mais avec toi il m’échappe parfois J’attends que tu revigores notre flamme mais en vain L’attente est longue et douloureuse comme celle de te revoir Je pleure, je libère mon chagrin, Je laisse couler ces larmes de souffrance Je me vide de cette eau miséricordieuse Et je pense à toi, à ton ancienne présence Tel un murmure au creux de mon oreille Des lèvres qui effleurent ma peau D’un souffle chatouillant mon cou Je me souviens de mon corps reposant sur le tien De mes douleurs s’apaisant dans tes mains Ce manque m’écrase, m’étouffe Me voilà étendue sur ces doux souvenirs Mes yeux se ferment pour t’imaginer une dernière fois J’ai pour ciel la terre où tu marches Je n’ai plus a m’interdire d’aimer Pour m’épargner d’une souffrance Qui viendrait heurter mon cœur