Il fait si calme en ce moment. Très calme, et je lis ta poésie Comme au solstice d’été, le temps, Sombré, épris d’une saisie. S’enfui même les cris d’oiseaux, Et tout comme pris du recule Dans les branches ou dans les eaux Et même le vent ne circule
Mais les tendres mots que j’ai lus Font tant d’impacts sur ma journée. Le bonheur lointain, farfelu D’une âme longtemps délaissée.
Comme la rosée du printemps Tu as pénétré dans ma vie Tu l’as fait, sans perdre du temps Pour cela, chérie, que je prie Tu n’as pas su rester à l’écart Et quand je me mis à pensée, Je ne vois que tes doux regards Et cela fait plus qu’une année