Depuis la rosée, mes yeux ont été lavés Et de cet afflux que plus jamais n’a cessé Comme des laves, au remonté de l’écorce Que plus s’agite, plus de flots et plus de force
Tes vagues étalées qui n’ont plus de freineur N’ont fini d’onduler excitant mes douleurs Et l’amour, plus que hier, a pris fin qu’au solstice De tes crasses qui n’égalent et d’aucun vice
Les mots tendres se changent en relent faucheux Les regards qui se meuvent et mufle belliqueux La souplesse, vole, à la fuite volatile Et s’étui pour murir cet amour en faucille
Ne pense plus, cependant, car « nous deux » a fini Nos regards échangés en étrange répit Et si cela peut te consoler ma chérie C’est de l’amour qui fui de la vie qui oublie.