C’est le moment que cet homme attendait, Parce qu’il est fait comme tout le monde.
Quand ses forces deviennent grandes, Son tréfonds par instinct le gronde.
Pourquoi ne pas repenser la guerre, Et inviter L’autre à la mesure ?
Mais une fois les ogives sont consumées, La rage dissipée, les âmes affamées Accourent pour échanger les corps des morts En croyant ainsi réparer tous leurs torts.
Mais, demain elles se pencheront sur d’autres armes, Pour faire couler plus de sang et plus de larmes. Parce que le mal est une glande exocrine, Et les sanguinaires, c’est tout ce qu’ils ruminent.